Résumé : Cet article montre comment la subversion de l’ordre du temps chrétien dans Une saison en enfer produit une distance critique vis-à-vis de différentes stratégies de bonheur individuel et collectif tout en validant les aspirations articulées par le « je » lyrique. Il soutient par ailleurs que si le « je » se méfie de l’eschatologie chrétienne (et révolutionnaire), il trouve aussi dans le mélange d’optimisme et de désenchantement dont elle est porteuse le fondement de rapports solidaires.