Résumé : Les Allegoriae en prose d’Arnoul d’Orléans (vers 1170) et les Integumenta en vers de Jean de Garlande (vers 1225-1230), souvent associés dans les gloses des manuscrits médiévaux des Métamorphoses, condensent drastiquement la matière mythologique d’Ovide (520 vers en tout et pour tout chez Garlande), tout en la moralisant ; l’on analysera comment s’opère ce travail paradoxal d’une glose qui abrège, d’un compendium qui amplifie.