Note sur l’édition du texte

La tragi-comédie La Princesse de Sidon n’a pas été publiée du vivant de La Chaussée. Elle l’a été pour la première fois dans la première édition posthume, en cinq volumes, des Œuvres du dramaturge, assurée par Charles Sablier en 1762 :

Œuvres / de Monsieur / Nivelle / de La Chaussée, / De l’Académie Française. / Nouvelle édition, corrigée, et augmentée / de plusieurs pièces qui n’avaient point / encore paru. / Tome cinquième. / (fleuron) / À Paris, / Chez Prault petit-fils, Libraire, Quai des / Augustins, à l’Immortalité. / (filet) / M.DCC.LXII. / Avec Approbation & Privilège.

Le texte de La Princesse de Sidon, tragi-comédie, en trois actes, en vers, avec un prologue, est publié dans le cinquième tome de cette édition des Œuvres, de la page 67 à la page 144, le prologue occupant les pages 68 à 77.

Nous avons établi le texte sur cette première édition de la pièce, tout en modernisant l’orthographe, ainsi que la ponctuation, lorsque cela s’est avéré nécessaire.

Divers éditeurs parisiens ont repris cette édition, en cinq volumes également. Celle de 1763, chez la Vve David, est conforme à celle de 1762, mais des rééditions plus tardives présentent quelques différences de ponctuation, ainsi que de rares variantes du texte.

Nous avons pris en compte celle publiée quinze ans plus tard chez la Veuve Duchesne en 1777 (qui a fait l’objet d’une réédition en fac-similé chez Slatkine reprints en 1970, à Genève), pour la confronter à l’édition originale, en particulier en ce qui concerne la ponctuation, parfois hasardeuse ou fautive :

Œuvres / de / nivelle / de la chaussée, / De l’Académie Françoise. / Nouvelle édition, / Corrigée & augmentée de plusieurs Pièces / qui 290n’avoient point encore paru. / (filet) / tome cinquième / (filet) / (fleuron) / A PARIS, / Chez la Veuve Duchesne, Libraire, rue Saint-Jacques, au dessous de la Fontaine S. Benoît, au Temple du Goût. / (filet) / M. DCC. LXXVII. / Avec Approbation & Privilège du Roi.

Nous signalons en fin de texte les variantes, dont nous ignorons qui en a pris l’initiative.