Résumé : L’obscurité de la langue scévienne s’évalue par rapport à d’autres normes langagières. La notion de projet de traduction (Antoine Berman), appliquée à Flamete et aux psaumes 26 et 83, permet de mettre en relation, chez Maurice Scève, un examen de la langue, un rapport au fait littéraire et une inscription sociale. La langue scévienne est-elle un usage du français qui suspend son institutionnalisation comme langue royale (1539) ? Nous constatons du moins qu’elle déjoue les jargons cléricaux et universitaires.
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
EAN :9782406090106
ISBN :978-2-406-09010-6
ISSN : 2114-1096
DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09010-6.p.0221
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 13/01/2020
Langue : Français
Mots-clés : Juan de Flores, statut du traducteur, binômes synonymiques, hispanismes, littérarisation, Clément Marot, Ulrich Zwingli, Pierre Gringore, intertextualité, clerquois