Résumé : Dans cet article, le débat au sujet de la pensée de Jean-Jacques Rousseau pendant la période fasciste, ranimé par la publication de plusieurs traductions de ses textes majeurs, est analysé à partir des « paratextes » de celles-ci. Les introductions de Saitta, Mondolfo, Varvello et Alfieri révèlent autant de prises de position par rapport à l’idéalisme gentilien et au régime fasciste lui-même, par le biais de l'interprétation que chacun d'entre ces auteurs fournit de la pensée de Rousseau.