Résumé : Dans cette contribution, le travail sur les traductions des textes guichardiniens, mené « con buono e perspicace occhio » par Jean-Louis Fournel et Jean-Claude Zancarini, est le point de départ d'une réflexion au sujet de la langue de Guicciardini. Celle-ci puise ses racines dans les années de sa formation, à partir du langage du droit et de l'influence du milieu culturel savonarolien, mais évolue en totale consonance avec ces nouveautés lexicales qui surgissent à l'époque des « guerres d'Italie ».