Résumé : Depuis vingt ans, des poètes de l’archipel des Comores encore peu connus (non parus dans l’anthologie de Carole Beckett en 1995) bousculent les légendes, questionnent le passé comme le présent, refusent de se payer de mots face aux tensions interinsulaires. Leurs textes recèlent souvent une ironie (de mots et de situations) exutoire. Pour Hölderlin, la « détresse » était une crise spirituelle, historique et linguistique. Pour les auteurs de l’archipel, la détresse est de surcroît identitaire.