Résumé : Dans Le Calvaire des baobabs, Nassur Attoumani se livre à un traitement contemporain de la colonisation. Dépassant le devoir de mémoire, cette littérarisation de l’Histoire se veut une écriture originelle du « Tout Monde » d’Édouard Glissant. Car le roman interroge les enjeux de ce choc culturel dans l’archipel des Comores devenu « lieu de Relation ». Il suggère ainsi le « Tout Monde » idéal où les hommes et la nature trouvent leur place, traduisant l’ « analogie généralisée » de Jean Bessière.