Résumé : La première œuvre de fiction littéraire comorienne francophone peignait les méfaits d’une révolution précipitée. Trente ans plus tard, la littérature à vocation historique laisse place à une littérature de facture sociale développant d’autres thématiques : les traversées périlleuses entre Anjouan et Mayotte, le séparatisme, la gabegie des politiques, la paupérisation des îles, etc. Ces thématiques deviennent centrales dans les écritures comoriennes, marquées par la violence et la revendication.