Résumé : La Confédération paysanne s’est opposée aux réformes de la politique agricole commune (PAC) sur une vingtaine d’années. Elle a développé un répertoire d’action de la « gauche paysanne » autour de l’usage de la violence comme enjeu de distinction entre syndicats. Pour l’analyser il convient d’ouvrir aux rapports qu’ils entretiennent avec les pouvoirs publics ainsi qu’aux relations établies entre syndicats concurrents dans la lutte pour la représentation des intérêts agricoles.