Résumé : Stendhal, on le sait, est le chantre de l’inceste œdipien ; l’inceste latéral, en revanche, joue un rôle d’autant plus essentiel qu’il est masqué. L’Éros sororal, largement sous-estimé, travaille en sous-main dans le monde beyliste. Il traverse le corpus, depuis ses recoins les plus méconnus jusqu’aux œuvres les plus notoires, comme Le Rouge et le Noir. L’inceste adelphique irradie toute la Stendhalie, qui cumule les transgressions verticales et latérales, et postule un scandale « total ».