Abstract: La faveur que rencontre le roman espagnol auprès du lectorat français des années 1610 peut être mise en corrélation avec un puissant attrait pour l’espagnol. Rappelant que la didactique de cette langue connaît alors son apogée, l’article signale que les romans espagnols furent lus tant en traduction qu’en version originale, montre comment on tira argument de leur origine hispanique pour fonder leur succès, et questionne l’impact qu’eut cette ferveur hispanophile sur le travail des traducteurs.