Résumé : Accumulant jusqu’à la caricature les faiblesses qu’on prête aux fictions de l’époque, La Pucelle d’Orléans de Béroalde de Verville, trop étrangère à l’horizon d’attente du lecteur d’aujourd’hui, paraît au premier abord illisible. Ce sont pourtant les défauts du livre qui le sauvent, suggèrent de nouvelles démarches herméneutiques. Une approche désinvolte et ironique du roman, repoussant les limites de l’interprétation, ouvre des pistes de lecture hétérodoxes, susceptibles de raviver le plaisir du texte.