Résumé : L’impression d’uniformité formelle que procure la lecture des romans de Nervèze mérite un examen précis, interrogeant le dispositif énonciatif des discours : la figure de l’apostrophe offre alors un outil précieux dans la discrimination des modèles et le repérage des enjeux rhétoriques et stylistiques ; elle contribue à poser des distinctions de genre, en particulier entre discours oral et lettre, mais aussi à saisir les fonctions que remplit la voix narratoriale.