Résumé : Entre 1975 et 1990, le Liban a connu une guerre qui, par de nombreux aspects, a pris des dimensions civiles. Des formes de violence, individuelle et collective, ont témoigné de la puissance mobilisatrice du religieux. La sortie officielle de la guerre a reposé sur l’Accord de Taëf (1989), la loi d’amnistie (1991) et, dans les villages du Mont Liban sud sur une procédure de réconciliation. Quel rôle et quels enjeux pour le religieux dans cette procédure ?