Résumé : Cet article propose d’observer la manière dont les autrices du xviiie siècle conjuguent les principes régissant une galanterie libertine avec l’argument moral servant traditionnellement à justifier la pratique lettrée des femmes, à partir d’un cas exemplaire, celui de Charlotte Bourrette. Plus particulièrement, on y interroge la manière dont se modifie le rapport des poétesses à la vertu, lequel rend compte d’une transformation de la figure même de la femme de lettres.