Résumé : Au départ un film de « cinéma vérité », Le Mystère Koumiko (1965) de Chris Marker, co-produit par le Service de la Recherche de l’ORTF, propose, à l’occasion d’une confrontation avec l’opacité du Japon, et sous forme d’une spirale temporelle (un voyage déjà fini pour un film en train de se faire), une décantation du voyage à travers un triple dépli : critique mythographique ; autonomie des matériaux enregistrés et création d’un nouvel espace d’écoute et de vision ; translation langagière.