Résumé : S’appuyant sur les travaux de Jennifer Nesbitt, sur les études des Bildungsromane féminins ainsi que sur les body studies anglophones, cet article propose une lecture dialogique du corps de la sorcière et de son environnement, dans le roman de Sylvia Townsend Warner, Laura Willowes. Il s’agira ici d’étudier comment le texte lie l’entrée en sorcellerie à l’exploration des possibilités du corporel et du sensoriel, ou comment la métamorphose spirituelle repose sur une réappropriation complexe du corps féminin.