Résumé : Les traités de démonologie parus en Europe occidentale au cours des xve et xviie siècles mettent la femme à l’index en répandant le stéréotype de la sorcière moderne. Comme le Diable, la femme-sorcière est une manifestation condensée du Mal. Ainsi, les femmes sont-elles plus enclines, de par leur nature, à commettre d’atroces crimes. L’envergure du stéréotype de la sorcière repose en effet sur un corps voué à la concupiscence de la chair et qui porte les stigmates du Malin.