Résumé : Deux écrits du peintre Paul Gauguin, rédigés tous deux dans une île d’outremer, aux extrémités chronologiques de sa carrière d’artiste, offrent un thème similaire : celui de la rencontre avec une indigène qui a tout d’une ensorceleuse. À travers l’examen des caractéristiques physiques et comportementales de ces deux protagonistes, cette contribution soulignera que ces images de la femme indigène proposent effectivement des actualisations exotiques des figures de la magicienne et de la sorcière.