Résumé : L’étude compare le poème « Grodek » de Georg Trakl, redoutable face à face avec la Grande Guerre, le poème « Veillée » de Giuseppe Ungaretti, écrit lui aussi depuis la Grande Guerre, mais avec la seule arme verbale de l’épure, du laconisme et du blanc typographique, et enfin le War Requiem de Britten, sur des poèmes de guerre d’Owen, qui élargit la synthèse : la poésie mais aussi la correspondance de la poésie et de la musique ne permettent-elles pas une catharsis régénératrice et sotériologique ?