Résumé : Charles Péguy n’est pas mort en poète et, au front, il n’a pas voulu signifier qu’il fût un écrivain et un polémiste en guerre. Il a été « tué à l’ennemi », avec tant et trop d’autres en ce début de Grande Guerre massacreur ; d’une mort réglementaire d’officier à sa place, debout devant ses hommes couchés, tout à son commandement. Et pourtant, malgré les honneurs officiels et les récupérations honteuses de son œuvre à l’heure de Vichy, il est resté depuis l’été 1914 un témoin et un acteur non monnayable, inclassable, rebelle.