Résumé : La Grande Guerre continue de fasciner. Mais à côté d’Apollinaire s’efforçant de contrer l’horreur et la désolation par l’image et la fantaisie, au-delà de la protestation moralisante des poètes de guerre anglais consacrés comme Owen ou Sassoon, il y eut durant la Grande Guerre de nombreux poètes et artistes pour estimer que la guerre et la poésie n’avaient strictement rien à se dire et que la guerre demeurait « une parenthèse » effroyable qu’ils auraient aimé fermer le plus tôt possible.