Résumé : La guerre est un moment où le corps se risque, où il est susceptible d’être brisé, démembré, diminué brutalement. Les poètes anglais ont dû adapter leurs procédés poétiques face à cette violence concrète, afin d’en faire saisir les enjeux – et la violence – à travers les mots. De l’idéalisation du corps chez Brooke, à la destruction-déconstruction du corps chez Sassoon, Gurney et Owen notamment, le corps subit une transformation qui, de physique, dans l’espace poétique, vise une métaphysique, une transcendance impossible.