Résumé : À la différence des traductions imprimées du De rerum natura, celles manuscrites présentes dans les recueils clandestins accentuent la perception du poème comme manifeste anti-chrétien. La physique est sollicitée contre la création du monde au profit des passages du poème qui dénoncent l’aliénation par la croyance et l’imposture du dogme de l’immortalité de l’âme. Ceci indiquerait une accélération de la propagation souterraine de l’irréligion, voire de l’athéisme, dans la pensée clandestine.