Résumé : Après un rappel de l’état de la critique sur le phénomène, l’article revient sur quelques exemples de celui-ci dans la traduction par Jacques Amyot des Moralia, en mettant l’accent sur ses enjeux sémantiques davantage que sur sa dimension rhétorique ou stylistique. Après quoi, le propos s’infléchit en direction des Essais, pour envisager quelques aspects de l’usage des binômes synonymiques que Montaigne trouve dans le texte du « sçavant translateur », particulièrement à la fin de l’Apologie de R. Sebond.