Résumé : Pour Céline, « Rabelais, il a raté son coup », puisque ce serait le style de Jacques Amyot qui aurait triomphé. À partir de ce jugement, l’étude confronte la manière dont Rabelais puis Amyot ont lu et annoté le texte grec des Moralia de Plutarque, à partir d’exemplaires de la même édition de 1542. Entre les manières singulières de lire, de l’altérateur et du translateur, la différence est patente ; mais un tel écart n’a rien de commun avec celui dont parlait Céline, instruisant un mauvais procès contre Amyot.