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Classiques Garnier

Table des matières

337

Table des matières

Introduction   7

Poétique et essor du roman au xviie siècle   7

Le genre du discours critique   8

Empan chronologique et périodisation. 1700-1900   10

Des tableaux de la littérature à lhistoire littéraire   11

Boileau et le canon   13

Le cas Lafayette   15

Historiographie et construction du classicisme   17

Réception, appropriation, actualisation   19

PREMIÈRE PARTIE

HISTORIOGRAPHIE DU GENRE
ET PLURALITÉ DES DISCOURS CRITIQUES

Une histoire du roman
entre panégyrique et critique   25

Les entreprises de cartographie du champ littéraire   26

Dresser linventaire de la production romanesque   26

Définir et caractériser le genre romanesque   30

Écrire lhistoire des femmes de lettres   34

Pour ou contre le roman   36

Les « trois époques de la Romancie » :
étapes et mutations de la forme romanesque   37

L« usage des romans »   42

338

Peinture des passions et enjeux moraux   42

Critiques et condamnations   44

Un portrait de Boileau en « contempteur des romans »   45

Lâge de lécole : écrire et transmettre
lhistoire dun genre   51

Histoire littéraire et transmission du savoir   54

Définition, typologie et lieux communs   54

Le débat Brunetière/Lebreton :
deux conceptions de lhistoire du genre ?   57

Le miroir de la société polie   60

Le roman dans les programmes scolaires   62

La fabrication du classicisme   65

« Siècle de Louis XIV » et siècle « classique » :
terminologie et idéologie   65

Préciosité et romanesque   68

« Un nouveau genre de galanterie », dUrfé à Lafayette   72

Les romans ont-ils leur place
parmi les classiques de la littérature ?   74

Historiographie et chronologie   76

1660 : tournant ou rupture ?   76

« On nest pas libre en France de ne pas lire Boileau »   78

Le rôle de Lafayette : « ramener les esprits
égarés au goût des beautés simples »   80

Vers une modernité stylistique   82

DEUXIÈME PARTIE

UN ROMANESQUE À GÉOMÉTRIE VARIABLE

Parnasses, panthéons, palmarès :
Faire mémoire et hiérarchiser   91

Représentations allégoriques et discours sur le roman   91

Un argumentaire topique sur les auteurs et les œuvres   94

Des héros emblématiques du « grand roman »   97

339

La permanence de panthéons toujours plus sélectifs    99

Un canon conforté par une politique « classiciste »   102

Comment améliorer des œuvres interminables :
Abrégés, morceaux choisis et éditions philologiques   107

Abréger les romans.

De lillisibilité des œuvres à leur actualisation   107

L Astrée : des modernisations
entre dépouillement et moralisation   108

Les romans de La Calprenède :
abréger pour unifier le fil de lintrigue   111

Quelques autres romans remaniés,
entre éditions corrigées et imitation   114

Proposer des collections de morceaux
choisis et des « réductions »   116

Les bibliothèques ou collections :
sélection et adaptation des succès du xviie siècle   117

Des anthologies souvent peu fidèles   122

Le geste.

Raccourcir, choisir, rendre lisible et simplifier   126

Une pratique qui disparaît au profit
dexigences scientifiques et dentreprises éditoriales   129

Quest-ce quun roman ?
Archéologie des lieux communs critiques   135

Les constantes de la réflexion   135

La régularité   136

La moralité   138

Des critères nouveaux   142

Linfluence   142

La valeur   144

La lisibilité   146

Quelques enjeux récurrents :
genre, dimension nationale et classicisme   149

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TROISIÈME PARTIE

DU CORPUS DES GRANDS ROMANS
AU CANON CLASSIQUE

l astrée ou lélaboration dun monument littéraire   159

« Une révolution dans les romans ».

Exemplarité et vogue de LAstrée   160

« La perfection du genre pastoral »   161

« La folie de toute lEurope
pendant plus de cinquante années »   162

« Intéresser le cœur »   164

Un roman devenu illisible ?   168

Un « code de galanterie »,
décisif pour lhistoire des lettres   170

Les romans héroïques, entre décri et oubli   177

Au xviiie siècle, « mauvais goût » et raffinement   178

Les romans fleuve de Scudéry,
entre discrédit et réhabilitation   178

La Calprenède, « restaurateur »
ou fossoyeur du roman français ?   180

Au xixe siècle, des œuvres décriées et oubliées   182

Ridicule et infériorité dune forme non classique   184

Le roman scudérien : actualité et mondanité   186

les aventures de télémaque : exemplarité et popularité   191

Le terme de lhistoire du roman
ou la résurrection de lépopée.

Les jugements contradictoires du xviiie siècle   192

Le refus de la catégorie générique du roman   192

« Assigner une classe à part » à Télémaque   195

Une prose exemplaire devenue populaire au xixe siècle   200

341

« Le Racine de la prose » :
écriture et composition, valeur et influence   200

« Louvrage le plus populaire de notre littérature » :
histoire éditoriale et place dans lenseignement   203

Auteurs inclassables et minores   207

La disparition progressive de nombreux romanciers   207

Quelques redécouvertes de lhistoire littéraire   210

QUATRIÈME PARTIE

LE CAS LAFAYETTE

Lire Lafayette au xviiie siècle :
Du modèle au parangon   221

Un corpus en cours de constitution   221

Une histoire éditoriale à épisodes   221

La poursuite du débat sur lattribution   224

Les « modèles [des] romans bien écrits »   228

Deux chefs-dœuvre ?   230

« Les seuls romans de ce siècle quon lise aujourdhui »   231

Zayde, « roman excellent »   232

Les nouvelles et le détournement de lhistoire littéraire   235

« Une espèce de révolution » dans lart romanesque.

La Princesse de Clèves    237

« Qui est-ce qui na pas lu La Princesse de Clèves ? »   237

Une fausse école de vertu   239

Une place à part dans le siècle de Louis XIV   243

Lafayette et lhistoire littéraire :
Une exception parmi les classiques ?   247

Un corpus stabilisé ?   249

Constitution du corpus et projet dœuvres complètes   249

Collaborations et attribution   251

Un corpus indissociable de son autrice   255

342

Les œuvres face au chef-dœuvre   258

La Princesse de Clèves : enjeux et débats
de Sainte-Beuve à Anatole France   261

Sainte-Beuve et la « réforme » du roman   261

La morale : « triomphe de la vertu sur la passion »
ou « livre sans Dieu » ?   264

Laveu, entre « honneur mondain » et « sainteté »   266

Une écriture féminine ?   269

De la vérité à la simplicité   269

Style moyen, pureté et délicatesse   272

Un « genre tendre » : discrétion et délicatesse   275

Un roman psychologique   276

Une place à part : modèle ou classique ?   278

On-dit et lieux communs   280

Un modèle pour les romans du xviiie
et parfois du xixe siècle   281

La proximité avec Corneille et Racine   286

Une œuvre marginale dans lenseignement ?   289

Conclusion   295

Deux siècles de lecture des romans   295

Le roman classique existe-t-il ?   297

Bibliographie des sources   301

Bibliographie critique   313

Index des noms   327

Index des notions   333