Résumé : L’article conduit un projet de lecture phénoménologique portant sur la corporéité à la Renaissance, sur la scène élisabéthaine, à partir de la tragédie de William Shakespeare, Titus Andronicus. L’enquête part du corps violé et mutilé de Lavinia, exposé sur scène, pour explorer d’une part l’expérience sensorielle de la douleur et de la brisure donnée à voir en théâtre et afin, d’autre part, de tenter une phénoménologie des émotions du spectateur.