Résumé : L’article procède à l’observation de l’étude des Bucoliques dans les classes : visées didactiques et pratiques pédagogiques mettent en relief le privilège accordé à la traduction en langue française au détriment de la spécificité des vers latins. Le témoignage de plusieurs écrivains atteste la vanité d’un carcan pédagogique qui, en imposant des procédés fixes et uniformes en matière d’interprétation de textes français ou latins, interdit le contact personnel et sensible avec Virgile.