Résumé : Parce que l’exécution publique d’Ancien Régime a souvent été considérée à la lumière des sources juridiques, la littérature de témoignage, moins connue, pouvait apporter de nouveaux éclairages. En suivant cette perspective, l’analyse des journaux personnels manuscrits des gens de la justice révèle des liens étroits entre l’humiliation du criminel et le regard du praticien. L’auteur du journal étudié destinait ses écrits au public en les remaniant dans un but pédagogique.