Résumé : Toute la carrière du P. Rapin s’est faite auprès des Grands. En 1686, il réunit quatre panégyriques illustrant une conception nouvelle du sublime, le « sublime dans les mœurs ». Mais l’attribution à Condé du « sublime de la retraite » déplaît à son fils le duc d’Enghien, ce qui l’oblige à publier en réparation Le Magnanime, ou l’éloge de Condé, en 1687. De l’humiliation consentie à l’humiliation subie, quelle a été l’attitude de Rapin ?