Résumé : Des traités de rhétorique tels ceux de Bary et de Morvan de Bellegarde, comme les recueils des « Remarques » de Vaugelas et de Bouhours, se penchent sur le bel usage de l’épithète, dont ils travaillent à limiter la copia par un choix raisonné des collocations. Loin de s’en tenir cependant à une perspective normative, les auteurs témoignent d’un goût pour la nouveauté et le piquant qui engage une définition de la littérature où la propriété et l’élégance s’associent à la poésie de la langue.