Résumé : Le « monopole » (G. Gorni) qu’un pétrarquisme codifié exerce sur la poésie italienne du xvie siècle suscite des résistances qui s’expriment, paradoxalement, par excellence dans les répertoires de rimes censés vulgariser cette norme, transformés par leurs concepteurs en lieux de débat linguistique et rhétorique ainsi que d’élaboration de canons alternatifs. L’analyse de ces ouvrages a priori pratiques les révèle ainsi travaillés en profondeur par des enjeux poétiques prépondérants.