Résumé : Quelques textes, comme la Satire II, témoignent d’une constante préoccupation du procédé de l’épithète chez l’auteur de l’Art poétique. Boileau considère la rime comme le lieu crucial où la réussite du poème se manifeste : la saveur sensible de la rime est le fruit du souci de la signification qui détermine son choix et l’anime. C’est pourquoi Boileau associe le recours à l’épithète au verbalisme formel, déséquilibre majeur entravant autant la lisibilité du poème que l’avènement de sa beauté.