Résumé : L’article s’interroge sur les raisons de l’émergence dans le dernier tiers du seizième siècle de trois dictionnaires de rimes françaises (Lefèvre-Tabourot, Le Gaygnard, La Noue), avant d’examiner leurs motivations et les usages différenciés auxquels ils invitent. Ces dictionnaires, véritables anthologies parfois des rimes des meilleurs poètes, se rapprochent peu à peu de dictionnaires de langue, développant définitions, gloses métadiscursives, incorporant au besoin lexiques spécialisés ou dialectaux.