Résumé : Le processus qui conduit à la constitution de la langue italienne aux xve et xvie siècles est dominé par le modèle du florentin littéraire du xive siècle, érigé en norme par Bembo. Ce processus, ainsi que l’articulation qui s’y joue du modèle et de la règle, est ici étudié à travers les outils successifs élaborés d’après ces modèles, répertoires, recueils de beautés poétiques, observations, dictionnaires et rimarii, jusqu’au programme littéraire de G. Ruscelli et à sa critique par V. Borghini.