Résumé : L’attaque souvent commentée contre le « Textor » et le « Parnasse » dans l’Histoire comique de Francion semble faire de Sorel un témoin précoce de la dégradation scolaire de l’usage des dictionnaires poétiques de la Renaissance. Condamnant l’usage d’un langage artificiel coupé de la prose vivante – un langage qui n’a de valeur poétique que par la vertu de dictionnaires, gardiens de l’archaïsme et de la convention –, Sorel développe une réflexion singulière sur la pratique poétique.