Résumé : Madame de Graffigny aborde directement la question de l’identité personnelle dans Cénie et La Fille d’Aristide (comédies sentimentales) et dans Phaza et Ziman et Zenise (comédies fééries). La formation de l’identité dépend de l’éducation et du rang social de l’individu, et aussi des actions du gouvernement (catégories établies par Helvétius). Mais pour la dramaturge, l’identité se trouve intimement liée au caractère inné de l’individu et à son code moral.