Résumé : Au milieu du xviiie siècle, Gabrielle de Villeneuve et Françoise de Graffigny participent à la deuxième mode du conte de fées. À travers ce genre et le caractère de leurs fées héroïnes, ces auteures offrent des autoportraits qui expriment leur attitude envers l’écriture. Dans La Belle et la Bête, Villeneuve incarne l’esprit créatif de l’écrivain dans sa fée bienfaisante, alors que Graffigny, dans La Princesse Azerolle, crée une fée amoureuse et sensible qui reflète sa situation personnelle malheureuse.