Abstract: Étrangère à Paris, Françoise de Graffigny assiste en 1744 et 1745 à deux grandes fêtes publiques destinées à exalter la monarchie, événements dont elle livre à Devaux un récit intimiste et décentré, en contrepoint des relations officielles. Sujet d’écriture, le programme symbolique déployé par la royauté et le rassemblement populaire qu’il suscite sont pour l’auteur l’occasion de reprendre pouvoir sur elle-même, en exerçant l’acuité de son regard et en exprimant son goût du beau.