Abstract: Au xviie siècle, la comédie comme le roman en tombent d’accord : une femme savante, c’est une folle. Non tant parce qu’elle a tendance à abandonner, par amour des bibliothèques, les devoirs et les habitus dévolus aux femmes, mais parce que l’amour des livres tend à produire chez la femme et la jeune fille des formes de déviance par rapport à la norme sociale et sexuelle, qu’il s’agisse d’érotisation de la relation intellectuelle ou de refus de la vie conjugale, voire de nymphomanie.