Abstract: Aux xviie et xviiie siècles, les religieuses se retrouvent souvent associées à la folie. Celle-ci est liée à leur désir de quitter le monde, aux troubles psychiques induits par leurs dévotions et par les pressions de la communauté, à la difficulté enfin à anéantir toute ipséité. Surtout, l’examen de la relation de la religieuse à la folie, produite à l’intérieur du couvent, conduit à poser les jalons d’une histoire psychique des communautés régulières féminines.