Abstract: Dans le corpus de La Nef des fous de S. Brant, et de ses adaptateurs/traducteurs, J. Locher et l’anonyme auteur de La Grant Nef des folz du monde (1530), on peut repérer une variation et une évolution dans la représentation de la folie des femmes. Chez Brant, sa folie est « naturelle », et donc impossible à corriger. Ses adaptateurs rééquilibrent subtilement les torts, en évoquant la possibilité d’une correction des vices féminins, et en faisant par-là de la femme une véritable cible de la satire.