Résumé : Les premiers témoignages d’une pratique de la tragédie néo-latine au collège de Navarre, contemporains des débuts de la tragédie vernaculaire en France, apportent sur ceux-ci un éclairage inédit. Montrant de jeunes auteurs s’emparer d’arguments originaux tirés de l’histoire et de l’actualité du royaume, précisant les traits génériques aptes à faire le succès d’une pièce, ils suggèrent aussi le plaisir rhétorique et poétique qu’on éprouvait alors à composer et jouer de nouvelles tragédies.