Résumé : Les dessins de spectacle de la première modernité sont souvent anonymes et dépourvus de légendes. Le plus souvent, au-delà de l’analyse graphique et plastique de tels documents, seuls leur contexte immédiat et l’élargissement de ce hors-champ à d’autres ensembles iconographiques et textuels permettent d’envisager leur identification et leur datation. – C’est sur l’un de ces cas problématiques que se penche cet article qui suggère, notamment à travers deux ensembles singulièrement proches conservés au musée du Louvre et au musée Condé, l’hypothèse d’un ancien recueil d’apparat lorrain du début du xviie siècle postérieurement démantelé et dispersé.