Résumé : Le traité de Versailles introduit l’illégalité de la guerre d’agression dans le droit. En mettant l’accent sur l’agression sans la définir pour autant, l’après-guerre fait porter toute l’attention sur l’initiative de la guerre plus que sur sa forme. L’article éclaire cette criminalisation de la guerre d’agression par les doctrines des auteurs du droit des gens (jus gentium) chez lesquels la fondation du droit de la guerre s’établit sur l’affirmation de l’incompatibilité entre l’agression et le droit.