Résumé : À travers l’analyse de la pièce L’Homme que j’ai tué (1921) de Maurice Rostand, du film Broken Lullaby (1932) d’Ernst Lubitsch et du film Frantz (2016) de François Ozon, cet article veut revenir sur l’histoire d’un fantasme : celui du soldat français, vivant, qui vient remplacer dans sa famille le fils allemand mort. Un fantasme qui repose sur l’idéal d’un projet réconciliateur entre la France et l’Allemagne, et dont l’esthétique cinématographique met aussi à jour les limites.