Résumé : Dix ans après la crise la sphère financière s’est rassurée sur sa solidité. Si peu a été entrepris pour s’attaquer aux causes économiques du phénomène, le modèle de croissance carbonée a continué à progresser avec l’accroissement démographique et l’élévation du niveau de vie. Le risque écologique reste absent de la prospective économique. La prochaine correction ne sera pas d’origine bancaire mais fruit de l’inévitable entrée de la sphère économico-financière dans l’ère de l’anthropocène.