Résumé : L’article traite des tendances à quantifier le gratuit sur la base du postulat selon lequel ce qui n’est pas compté finit par ne plus compter. Une telle tendance amène à vouloir développer de nouveaux indicateurs de richesse ou de nouvelle modalités d’évaluation pour « compter le gratuit ». L’article met en avant le fait que le véritable enjeu est de nature morale. Compter le gratuit invite donc à déplacer la question de l’évaluation du champ de l’instrumentation technique vers le champ moral.